Du 30 octobre au 6 novembre, vous pouviez voir gratuitement, en streaming, « Avant le déluge », un film dans lequel Léonardo Di Caprio se met en scène en tant qu’ambassadeur du changement climatique.

Largement présenté sur le net comme LE film DE Léonardo Di Caprio, il a en réalité été réalisé par l’excellent Fisher Stevens. Plus connu comme acteur, avec de nombreux rôles dans des séries, il a déjà obtenu un césar du documentaire avec un film engagé en faveur de l’environnement ( THE COVE en 2010 qui dénonce la chasse des dauphins au Japon) .

Dans « avant le déluge »,  nous suivons donc les questionnements d’un acteur de Holywood à propos notre impact sur l’environnement. Assez centré sur un point de vue américain, il rencontre un grand nombre d’interlocuteurs, décideurs politiques et scientifiques qui chacun aborde un aspect qui lui est propre. Conséquences de la production d’huile de palme, fonte des glaces, inondation de territoires habités et ainsi de suite.
Les grandes puissances, et plus particulièrement les Etats-Unis sont mises face à leur responsabilités de grands pollueurs. Une scientifique indienne interviewée, rappelle qu’un américain pollue deux fois plus qu’un français, trente fois plus qu’un chinois et soixante fois plus qu’un soudanais.

Comment inverser la  tendance ?

Si le film commence par accuser, il se donne aussi pour mission de donner des pistes d’actions qui pourraient avoir un effet positif sur cette tendance déjà en marche qu’est le réchauffement climatique. En traitant la question des différences d’accès à l’électricité, l’ouverture est faite vers les solutions possibles pour produire de façon plus équitable et moins polluante à travers le monde. A l’occasion est faite à un projet porté par l’américain TESLA, la Giga Factory, une super usine par sa taille qui se targue de produire des batteries plus efficaces et moins couteuses, avec une empreinte écologique également amoindrie. Tesla se donne pour mission « d’accélérer la transition du monde vers l’énergie durable. »
Une bien belle mission, lorsque l’on prend en compte que le plus gros pollueur de la planète investit moins que l’Inde dans l’énergie renouvelable.

Un film politique ?

Avec des personnalités politiques principalement issus du camp des Démocrates, ce film est bien entendu un plaidoyer en faveur du camp qui ne nie pas le réchauffement climatique. Une critique également des médias qui relaient le discours niant l’urgence climatique.
Malheureusement, cela n’aura pas suffit pour empêcher le milliardaire d’accéder au poste de président des Etats-unis.

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